Je suis amoureuse de l'amour. Et Internet est un merveilleux outil pour consommer ce péché,
:-)))) qui peut devenir très sensuel & capiteux.
Ce livre publié par la maison Les Éditions "Scénarios & Métamorphose" est un échange de lettres entre deux amoureux de
l'amour, des mots, du rire et des arts et va faire découvrir au lecteur de la sensualité en mots, des moyens de trouver
l'amour sur la toile, de la spiritualité, de la poésie, de bonnes adresses, de l'étude de rêve, des histoires à faire rire
et encore plus.
Comme dans la majorité des premiers romans je me raconte cherchant à me guérir, m'aimer, et m'accepter comme je suis.
J'ai choisi pour vous quelques extraits qui vous plairont je l'espère.
Internet c'est péché... capiteux.
"À 34 ans Lina Alie avait un joli minois et un corps sensuel tout en rondeurs. Ses vêtements sans être griffés
lui allaient à merveille et accentuaient sa féminité. Ce soir-là elle portait un déshabillé vert pomme à motifs floraux
très court qui s'harmonisait avec ses yeux vert si pétillants, et qui riaient même quand elle ne le désirait pas."
"Pour devenir une rêveuse de plus en plus consciente je me donne des postulats avant de dormir comme par exemple
"je vais me souvenir de mes rêves et devenir consciente de leur signification tout en éloignant le censeur" ou encore
je peux me dire " je vais aller étudier l'art de l'écriture". Le mental a besoin de répétitions et il peut prendre jusqu'à
vingt et un jours pour m'amener vers l'aboutissement d'un postulat. Je répète toujours la même phrase, juste avant de m'endormir,
je l'écris aussi dans un cahier de rêve que je garde à proximité du lit. Une des clefs du succès pour mieux comprendre mes rêves
réside dans le fait de les écrire. Pour moi c'est important de me souvenir de plus en plus d'eux. Si dans le milieu de la nuit il
m'arrive de me réveiller en rêvant, j'écris le sujet du rêve, le sentiment, les grandes lignes et suis presque certaine que le
lendemain matin j'aurai oublié à quoi je rêvais ou n'en aurai gardé qu'un souvenir diffus. Je serai heureuse de découvrir ce
que j'ai mis sur le papier au réveil. Si je suis poursuivie dans un rêve il me serait possible de faire face à mes assaillants.
Je l'ai expérimenté.
"Le désir sexuel n'est que l'effort de l'âme pour exprimer l'amour divin à travers le véhicule physique et devrait être considéré
comme sacré. Car dans l'union de l'homme et de la femme en tant que deux âmes en parfaites affinités il y a une force en action plus
grande que les sens physiques peuvent exprimer. Les sens sont dépassés et les âmes sont élevées de l'amour humain à l'amour divin.
C'est le point où l'amour divin touche et recouvre l'amour humain, car cela dépasse le pouvoir de l'entendement humain.
C'est seulement là qu'une nouvelle force se manifeste, une force qui est le véhicule d'une manifestation directe du divin."
Louise Beaudin
"Ding dong, ding dong. Vingt-deux heures cinq. Courir, à pas de géant, surtout ne pas retenir cet élan vers la porte pour
laisser entrer Alfy, les bras chargés de gerberas dans un bel emballage de plastique transparent. Mes fleurs préférées !
Embrassades, câlinerie, étreintes, tendresse, bouffée de chaleur, émoi, rires partagés, bouleversements escortés d'un
tourbillon de tous ces sentiments divers et finalement voilà la possibilité de reprendre mon souffle. Alain descendit
chercher sa valise, me laissant avec ma fébrilité et mon bouquet. En coupant les fleurs je me suis salie légèrement,
bof, rien de nouveau là. Comme si mon travail se continuait. Ce qui ne m'empêcha pas de mettre ces magnifiques gerberas
roses, mauve, blanches et vertes dans un pot à jus en verre taillé rempli d'eau. J'ouvris la bouteille de champagne sans
le renverser, et le versai dans des magnifiques flûtes données en cadeau par ma cousine. Enya, émouvante qui jouait sur mon
ordinateur, chantait juste pour nous, des chandelles éclairaient la pièce. Assis dans le salon nous avons bavardé, dansé,
fait des projets et regardé ensuite un film à saveur érotique avec une vrai histoire, (eh ! oui, ça existe) afin de nous
apprivoiser avant d'aller au lit . J'aime les sous-vêtements fins même si je préfère grandement la nudité. Pour faire plaisir à
Alain j'en avais choisi de jolis : un soutien-gorge genre corsage affriolant avec jarretelles, assorti d'un slip minuscule,
tous deux en broderie dorée sur fond bleu marine auxquels j'avais ajouté des bas de soie, dans les mêmes tons."
"À la fin du film j'attirai Alain dans ma chambre. Assis sur le rebord du lit je me suis laissée dévêtir saisissant avec
ravissement le désir dans ses yeux. Il ne m'enleva pas encore mes dessous, mais m'étendit près de lui, prit ma main droite
et la retint entre les siennes, l'embrassa, l'effleura avec ses lèvres, sa langue léchant chacun de mes doigts, s'arrêtant
momentanément au niveau de mon cabochon, le regardant un peu, montant ensuite tout le long de mon bras, laissant sa salive
sur mon corps se transformer en plaisir charnel encore plus grand. J'aime tellement frissonner, la fraîcheur mouillée m'anime,
chacun des chatouillis partout où ses lèvres passaient m'éveillait aux plaisirs charnels. Le bout de mes seins se durcissait
toujours plus, cette capiteuse caresse me truffait d'extase. Parce que nos vêtements posaient des problèmes, je déboutonnai
sa chemise mais lui demandai de l'enlever, il retira son pantalon et moi mes sous-vêtements et nos deux peaux vibrèrent au même
concert. Mon corps s'inclina vers lui, je brûlais de désir, d'une flamme intérieure trop longtemps refoulée désirant encore ces
chatouillis sublimes. Et instantanément son corps à lui fit de même, s'inclina. et je laissai dire le désir qui faisait rage à
l'intérieur de moi. Alfy voulait me faire plaisir, mordillant, suçant, léchant la peau lisse et douce de mon cou, soufflant dans
mon oreille pendant que ses doigts savamment me caressaient. Et je faisais comme lui. Derrière mes yeux fermés je voyais des feux
de Bengale qui s'éclataient dans mes cuisses et mes flancs et je sentais des décharges électriques qui parcouraient mes chairs,
les doigts d'Alfy devenant des gants conducteurs, j'avais l'impression que ses lèvres et ses doigts étaient insatiables, et nous
étions là, liés l'un à l'autre. Se caresser ainsi était la seule opportunité offerte par cette flamme pétillante, éclatante qui
nous traversait. Sans se lâcher, à pleines mains nous nous caressions, mon coeur cognait, des étincelles pleuvaient, des décharges enflammées me dévoraient. Sa bouche, pleine, sensuelle, pulpeuse comme celle d'un homme à la peau noire m'attisait, j'élevai ma propre bouche vers
cette pêche mûre à point et affamée d'être mangée, nous nous embrassâmes fougueusement, longuement et je descendis jusqu'à son
pont-levis raidi que je léchai, l'enserrant de ma main droite, déposant des baisers sur le bout, introduisant ma langue dans ce
petit creux si attirant, puis, emportée par mon envie de satisfaire le désir ardent de goûter à ce jouet, j'avalai son sexe si
généreux et si savoureux en entier, l'enfonçant profondément dans ma gorge, ce qui eut pour effet de le faire soubresauter tellement
la sensation etait forte et de me faire lever légèrement le coeur. J'entrepris alors un doux mouvement de va-et-vient le long de sa
queue. Gémissements, cris, soupirs, s'échappait de la bouche d'Alfy, j'aimais. Ça me galvanisait. Puis je t'entendis dire, faut pas
aller trop vite, ralentissant du coup mon élan, désirant à cet instant plus que tout au monde que notre plaisir monte mais ne se
termine jamais. En me pressant encore plus contre toi comme si tu désirais ardemment que nous ne soyons plus qu'un, soudés me
faisant réaliser à cet instant cette alliance de deux corps en pleine mêlée tu me pris lentement d'abord puis de façon plus
passionnée jusqu'à l'assouvissement extrême, la satisfaction, le contentement. Collés l'un contre l'autre nous nous endormîmes
jusqu'au petit matin nous aimant de nouveau avec ardeur."
"Tout le week-end il fit beau. Y a bien eu le dimanche dans la nuit une pluie à verse mais nous pûmes profiter de toutes nos
promenades. Au vieux port de Montréal d'abord avec ses Mosaïcultures, ce mariage à trois alliant la sculpture, à qui elle a
dérobé sa structure, la peinture, son innombrable palette des couleurs et l'horticulture, sa passion des plantes et des fleurs
ont ravis nos yeux. Cette oeuvre vivante en constante transformation, cette technique horticole spectaculaire et unique qui vise
à composer des motifs, des formes et des images avec des végétaux minutieusement taillés fut un moment privilégiés pour nous deux.
Plus agréable encore que cette heure et demie passée devant l'écran géant d'Imax à deux pas des Mosaïcultures, ce cinéma plus
grand que nature avec ses images sur les baleines d'une précision et d'une qualité inégalées, projetées sur un écran haut comme
un immeuble de sept étages était pourtant impressionnant. Le son d'une qualité supérieure et l'ambiance feutrée du cinéma nous ont
entraînés au cœur d'un univers cinématographique unique mais nous avions trop envie d'être dehors les cheveux au vent."
"Durant ces jours, les heures, les minutes, les secondes passèrent trop vite. Comme des enfants nous avons profité pleinement de tout,
des visites à Montréal dans le quartier chinois où nous avons soupé samedi, où dans ma ville surtout à l'île-des-Moulins alors qu'en
cette fin de semaine de la Saint-Jean Baptiste, fête nationale des québécois les gens séduits par le beau temps se promenaient partout
dans l'Île ou près des rues avec boutiques du Vieux-Terrebonne. Nous avons joui bien sur des terrasses et des restos eux-mêmes,
des promenades dans les rues, de la bibliothèque, de la multitude de pigeons, d'écureuils et d'oiseaux de toutes sortes nourris
avec du pain ou des arachides près de la rivière, des amuseurs publiques sur des échasses amusant la galerie et de l'apothéose
vers vingt-deux heures samedi ; les feux pyrotechniques qui ont ébahi tout le monde. Mais je garde le principal après nos nuits
torrides, ces deux événements spéciaux : la séance de photos érotiques et amusantes du dimanche soir avec Alain qui retourne chez
lui avec plus de soixante photos, et ce moment émouvant que je n'oublierai jamais ou nous avons joué à un jeu de rôles, alors qu'Alfy
a voulu assister à ce moment privilégié où je jouis sous la caresse du vent.