je suis allé dans la forêt de Brocéliande, ou plutôt dans la chênaie
de Brocéliande et j'écrirais sur cette magnifique région. Mais à te
lire , nous n'entendons pas ta voix, ne pouvons être sensibles à tes
intonations... Dis nous comme tu aimes, fais nous vibrer par ta poésie,
donne nous des photos, fais nous aimer ton pays .
N'écris pas en rouge, laisse ça aux censeurs. Ce n'est pas mon cas.
Lorsque je t'ai écrit j'avais oublié ce merveilleux Pensec, le coureur du
tour de France, qui avait mis un préservatif sur la coëffe d'une
bigoudaine. C'est cette France profonde que j'aime, généreuse, spontanée,
insouciante; les coups de gueule de Kersauzon, les terribles frères
corsaires dont j'ai perdu le nom, mais qui se reconnaîtront, tous ces
paysages, ces calvaires, ces chapelles, ce granit où suinte le souffle des
prières de survie, ces crânes si gentils, cette générosité qui n'a jamais
été récompensée par notre histoire de France, que par l'ingratitude, oui
je vous aime Compagnons de l'île de Saint, Locronant la martyre, et vous
tous enfants de la mer, filles jolies, paysages découpés, landes
sauvages... Vous tous que je retrouve avec nostalgie, comme le bruit de la
vague, écho du coquillage, la vague des nuages, les nuages
d'amitié.
A toi, petite fleur de Bretagne à qui j'adresse mon affection, mes
langueurs, toi qui vis dans les légendes, regarde comme ta Bretagne est
belle , tes enfants dignes et courageux, et fait encore rêver.
Venez, venez me découvrir, moi qui l'océan borde, dont les faisceaux,
protègent, venez, venez à moi , écouter sur mes plages le vent de
l'aventure, dans les yeux que de joyeux messages, venez goûter nos crêpes,
nos fruits de mer, venez au peit matin prendre la mer avec nos enfants,
venez à moi, je suis à vous, je suis "Bretagne"
A toi
Clin d'Oeil
Sais - tu que beaucoup de bretons sont devenus parisiens. Aujourd'hui
tout est bouleversé et nous allons, comme les bretons d'alors et
d'aujourd'hui , là où le travail nous appelle. Je ne suis pas non plus
breton, ni de souche ni d'ailleurs. Lorsque j'ai découvert, senti ce pays,
j'ai été conquis et je te souhaite de t'y rendre avec le passeport de
l'aventure. 5 départements ce n'est pas rien, car je fais partie de ceux
qui croient que la Bretagne est une et indivisible.
La Dordogne est aussi jolie, je connais Bergerac pour y avoir
pratiqué le parachutisme, Sarlat où mon père était durant la guerre, et
faisait partie d'un réseau de résistance, et d'autres villes bien
agréables. La Dordogne, je crois , a accrû son essort avec les plantations
de tabac. Avant c'était bien pauvre, mais les gens, comme en Bretagne du
reste, étaient fiers et nobles face à l'adversité. Je crois que ces
régions pauvres offrent une grandeur d'âme, où la dureté de vie n'avait
d'égal que le désir de combattre pour ceux qu'on aime. J'aime ses
marchés multicolores, entre autre...mais je te laisse le soin de
promouvoir cette région où tu vis.
Toujours avec le même plaisir
Pourquoi écris - tu en rouge ?
est - ce ton rouge à lèvres
alors continues
au plaisir
Jacques
Clin d'oeil
je préfère le rose, mais sans te vexer, nous pouvons nous tutoyer.
Aujourd'hui tout le monde s'embrasse et la poésie est une grande confrérie
de personnes qui partagent la même passion. Donc il me paraît inutile d'y
dresser des barrières, ou un certain ordre équestre comme font plusieurs
cercles. Après tout un cercle, c'est fait pour être franchi, c'est la
nature même de la poésie, ni dieu , ni maître, au diable la censure.
Enfin pour l'avenir, fais comme il te plait.
au plaisir
Jacques
résonnances
*
Dans le silence des songes
à l'écho des pensées
mon âme vagabonde
bien des fois s'est confiée
*
Te prenant à témoin
des élans, la ferveur,
aux assauts de mon coeur
qui sonnait le tocsin.
*
Peut - être ne perçus - tu
le trouble qui m'envahit
quand à peine je te vis
j'étais déjà vaincu
*
résistant à l'épreuve
des folies de ton âge
m'accrochant comme une pieuvre
aux vertus des vieux sages
*
j'errais sans raison d'être
d'un mot à la merci
ne laissant rien paraître
l'espérant à demi.
*
Mes songes se sont enfouis
dans les plis de mon coeur
d'une langueur infinie
à jamais, qui demeure
*
Jacques Sibel
Feuilles d'Automne
2004
Qu'attendez - vous de moi
*
Vous qui me faites tressaillir,
charmez, avivez mes désirs
Pourquoi tenter mes faiblesses
des appâts de votre jeunesse
*
Si mes sens en moi se réveillent
à l'aube de leur dernière veille
Ils ne sauraient vous complaire
sinon mon orgueil être fier
*
d'avoir pu un seul instant,
quand bien même d'égarement,
oh combien passionément
être digne de vos sentiments.
*
Ah, si les ans étaient des jours,
les mois des minutes,
les jours des secondes,
*
si nous renaissions à l'amour,
je n'aurais d'autre lutte
que d'effacer ces secondes
*
qui m'éloignent par respect,
de vos lèvres à jamais
où chère et tendre aimée
s'y dépose un baiser
de la lice de mon coeur
où vous êtes à demeure.
***
feuilles d'automne
jacques Sibel
2004
Philosophie
*
Vous dormez à merveille,
Chéri, lui dit la belle
de son corps en liesse,
son âme en détresse,
les yeux ensommeillés
par une nuit à rêver
au vertus de l'amour,
au bonheur d'être sourd,
au malheur d'être sourd
aux vertus de l'amour
***
jacques Sibel
feuilles d'automne
2004
Symbiose
Enivrance des sens
ou mutuelle attirance,
que de rêves sincères,
aux bâtis éphémères,
ont sombré en naufrages
fondés sur des mirages.
*
Que sont les sentiments ?
Que parfums odorants
quand le coeur est volage
et propice aux voyages !
*
Loin de nous ces récifs,
aires des conquistadors,
ni d'austères rivages
mais des lieux de bien être
où l'âme aime se repaître,
à l'aune des paysages,
de l'humus, de la flore,
des reflets attractifs
*
J.Sibel
feuilles d'automne
2004
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Dernières corrections : 12 avril 2004.